Septembre est arrivé et avec lui la fameuse rentrée !
Encore bronzé pour certains, la tête pleine d’images merveilleuses, pour d’autres le bonheur semble déjà loin.
Mais comment ça ? Cette boîte de 300 mails en attente ne vous fait pas rêver ? Pas plus que la réunion de 4h qui vous attend ?
Alors on traîne, on augmente sa to do list sans la désencombrer, on rallonge la pause café.
Mais la réalité est là, il faut s’y remettre. Alors pourquoi est-ce si difficile ?
Tout simplement car on se conditionne à cela pendant toute l’année.
Etre à fond, intensément dans son travail pour pouvoir mériter les vacances.
Y arriver souvent épuisé et ne pas comprendre pourquoi on est si fatigué les premiers jours de repos.
Effectivement, il y a différentes raisons à cela.
Le bonheur comme objectif.
Tout d’abord, essayons de trouver des moments de détente, de repos et de plaisir, pendant les périodes de travail.
Si on vous demandait de ne pas dormir pendant 3 semaines pour cumuler une semaine de sommeil par mois, cela nous semblerait ridicule.
Et pourtant, c’est ce que nous essayons de faire avec les vacances.
Faisons du bonheur, un objectif aussi important que celui impactant nos primes et nos évaluations.
Déclinons-le en actions facilement réalisables : sortie entre collègues, pause ludique ou cocooning, marche le midi ou sport intensif, micro sieste, vidéo humoristique… Bref, ce qui vous fait plaisir.
Les vacances sans pression.
Nous cristallisons tellement d’attente sur les vacances qui doivent être autant riches en souvenirs que reposantes qu’elles peuvent vite devenir source de stress et de déception.
Alors on respire un coup, on se laisse le temps de les préparer ou de déléguer cela à des organismes, et on déconnecte.
La déconnexion de ce que l’on souhaite le plus : e-mail, réseaux sociaux, repas familiaux, body summer…
On surfe sur la vague de l’optimisme.
Et si le bonheur était contagieux, alors on ramène une recette alléchante de vacances à partager entre collègues.
On se garde des anecdotes sympas sous le coude, pour les réflexions désagréables de jaloux : – t’as pas bonne mine ? – il a plu ?…
On se fait une liste des moments qu’on aime dans notre travail, car même si beaucoup d’entre nous le subissent, souvent on l’a quand même choisi notre job.
On pense à toutes les choses cools qui nous attendent (la grisaille, le froid, les réunions à rallonge, la collègue insupportable, le chef qui se prend pour un dieu).
Non, non, non, on a dit des chouettes instants : fête de fin d’année, moments de rigolades, projets passionnants, autosatisfaction…
De toute façon, elle est là cette rentrée, alors profitons-en.
Et avec le sourire, car le bonheur n’attend pas.